vimaire

⇒VIMAIRE, subst. fém.

A. — EAUX ET FORÊTS, vx. Ensemble des dégâts causés dans les forêts par des intempéries. (Dict. XIX^e et XX^e s.).

B. — Région. (Centre et Ouest), vx. Intempéries. Une suite de mauvaises années, tant pour les vimaires du temps que pour les embarras du commerce (SAND, Pte Fad., 1849, p. 20).

Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. a) 1174-78 vismeire, vimaire (au fig.) « préjudice porté (à l'Église) en trichant dans le paiement de la dîme d'une récolte » (ESTIENNE DE FOUGÈRES, Manières, éd. R. A. Lodge, 615 et 755); b) XIV^e s. Château-du-Loir, Sarthe vimaire « dégât causé dans les forêts par les ouragans » (DU CANGE, s.v. vimarium); 1448 Angoulême vimaire « dégât causé par la guerre » (B. hist. et philol., 1889, n° 1-2, p. 95). Du lat. vis major « force majeure », mot de l'Ouest et du Sud-Ouest d'oïl; cf. lat. médiév. vimarium « préjudice dû à la grêle, à la guerre » (1229, Maine-et-Loire ds DU CANGE).

vimaire [vimɛʀ] n. f.

ÉTYM. 1170, « dommage »; spécialisé au XIV^e; du lat. vis « force », et major « majeure ».

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1 Techn. (sylviculture). Vx. Dommage causé à une forêt par les intempéries (grêle, ouragan…).

2 Régional, vx. Intempéries.

0 Froment de semence craint la vimaire du temps; mais folle graine ne périt point.

G. Sand, François le Champi, I.

Encyclopédie Universelle. 2012.